Une chanson inoubliable pour se remonter un peu le moral !
Je connais les paroles par cœur...
mardi 30 septembre 2008
Le communisme ne passera pas...
C'est ce qu'ont dû se dire les membres de la chambre des représentants américaine en refusant de voter le plan Paulson d'injection de 700 milliards de dollars pour racheter aux banques leurs créances douteuses, immobilières évidemment. La situation devient chaque jour un peu plus grave et la fin de mandat de Bush n'arrange rien bien au contraire.
On peut comprendre la réaction des représentants à qui on a demandé d'avaler leur chapeau en votant une loi totalement contraire aux principes de l'économie de marché libérale qui est leur bible.
Le fond du problème n'est pas tellement le montant de dollars que le gouvernement américain va finir par injecter que la profonde crise de confiance du monde bancaire. Tant que les banques continueront à ne plus avoir confiance les unes dans les autres rien ne se résoudra. Les banques centrales ne pourront pas continuer indéfiniment à injecter des liquidités elles ont aussi des limites et si le système s'effondre les Etats ne pourront pas non plus nationaliser toutes les banques comme la Belgique et la Hollande viennent de le faire pour Fortis.
Le cas Fortis est d'ailleurs intéressant au 1er septembre l'action Fortis valait 9,5€ au 26 septembre la moitié et ce week-end la BNP a fait une offre (qui n'a pas été retenue) à 1,6€ l'action !
Aujourd'hui les bourses ont violemment réagi et les baisses de ce jour représentent la disparition de 800 milliards de dollars de capitalisation, plus que le plan Paulson ! De quoi créer un vent de panique chez les épargnants qui ont mis leur argent en bourse ce qui entraînerait une baisse encore plus importante...
Besancenot doit boire du petit lait, on n'est pas très loin de la catastrophe...
Mais que font les gouvernements ? On serait en droit d'attendre qu'ils prennent le problème à bras le corps mais à part la rustine du gouvernement américain c'est le vide total ! Sarkozy a suggéré une réunion de chefs d'Etat pour se préoccuper du sujet sans grand écho pour l'instant...
On peut comprendre la réaction des représentants à qui on a demandé d'avaler leur chapeau en votant une loi totalement contraire aux principes de l'économie de marché libérale qui est leur bible.
Le fond du problème n'est pas tellement le montant de dollars que le gouvernement américain va finir par injecter que la profonde crise de confiance du monde bancaire. Tant que les banques continueront à ne plus avoir confiance les unes dans les autres rien ne se résoudra. Les banques centrales ne pourront pas continuer indéfiniment à injecter des liquidités elles ont aussi des limites et si le système s'effondre les Etats ne pourront pas non plus nationaliser toutes les banques comme la Belgique et la Hollande viennent de le faire pour Fortis.
Le cas Fortis est d'ailleurs intéressant au 1er septembre l'action Fortis valait 9,5€ au 26 septembre la moitié et ce week-end la BNP a fait une offre (qui n'a pas été retenue) à 1,6€ l'action !
Aujourd'hui les bourses ont violemment réagi et les baisses de ce jour représentent la disparition de 800 milliards de dollars de capitalisation, plus que le plan Paulson ! De quoi créer un vent de panique chez les épargnants qui ont mis leur argent en bourse ce qui entraînerait une baisse encore plus importante...
Besancenot doit boire du petit lait, on n'est pas très loin de la catastrophe...
Mais que font les gouvernements ? On serait en droit d'attendre qu'ils prennent le problème à bras le corps mais à part la rustine du gouvernement américain c'est le vide total ! Sarkozy a suggéré une réunion de chefs d'Etat pour se préoccuper du sujet sans grand écho pour l'instant...
jeudi 25 septembre 2008
Edith Piaf à l'Olympia
La Foule... La Vie En Rose... Mon Dieu...
Des chansons "culte" comme on dit aujourd'hui !
Une immense artiste, avec elle et quelques autres la chanson n'est pas un genre artistique mineur..
J'ai toujours pensé que la chanson française des années disons 1950-1970 restera dans l'histoire de l'art.
Il est par ailleurs frappant de constater que les grandes périodes artistiques (par la valeur de leur production) sont souvent concentrées dans quelques dizaines d'années, la peinture impressionniste, la musique romantique...etc. Dans ces périodes les artistes s'entraînent mutuellement vers les sommets du génie et puis quand le groupe disparaît tout s'arrête et au mieux on passe à autre chose au pire au néant comme la chanson française d'aujourd'hui !
Des chansons "culte" comme on dit aujourd'hui !
Une immense artiste, avec elle et quelques autres la chanson n'est pas un genre artistique mineur..
J'ai toujours pensé que la chanson française des années disons 1950-1970 restera dans l'histoire de l'art.
Il est par ailleurs frappant de constater que les grandes périodes artistiques (par la valeur de leur production) sont souvent concentrées dans quelques dizaines d'années, la peinture impressionniste, la musique romantique...etc. Dans ces périodes les artistes s'entraînent mutuellement vers les sommets du génie et puis quand le groupe disparaît tout s'arrête et au mieux on passe à autre chose au pire au néant comme la chanson française d'aujourd'hui !
samedi 20 septembre 2008
Crise financière suite..
Cette fois-ci le gouvernement américain n'y va pas par quatre chemins, il propose aux banques américaines de reprendre toutes leurs créances pourries, une méthode identique à ce qui avait été fait pour le Crédit Lyonnais de sinistre mémoire et qui avait coûté une fortune aux contribuables français. Le montant estimé est de 700 unités (milliards de dollars) mais en fait les "responsables" ne doivent pas savoir exactement ou ils ont mis les pieds!
Si ce n'était pas le monde de la finance mais le monde industriel c'est un peu comme si le gouvernement français disait à EADS: "Vous avez raté la fabrication des câblages de vos A380 et vous êtes obligé de les refaire, pas de problème je vous rachète vos câblages pourris et je vous rembourse pour les frais de retard que vous allez avoir".
Il pourrait par la même occasion dire à Renault "votre usine de Sandouville est en sous charge pas de problème gardez vos salariés je vous rembourse leur paye".
Non ce n'est pas à Moscou sous le régime communiste que l'on prend cette décision mais à Washington... incroyable non ?
Si ce n'était pas le monde de la finance mais le monde industriel c'est un peu comme si le gouvernement français disait à EADS: "Vous avez raté la fabrication des câblages de vos A380 et vous êtes obligé de les refaire, pas de problème je vous rachète vos câblages pourris et je vous rembourse pour les frais de retard que vous allez avoir".
Il pourrait par la même occasion dire à Renault "votre usine de Sandouville est en sous charge pas de problème gardez vos salariés je vous rembourse leur paye".
Non ce n'est pas à Moscou sous le régime communiste que l'on prend cette décision mais à Washington... incroyable non ?
Des injections spéciales...
Il s'agit d'une médecine un peu particulière appliquée au petit monde de la banque, les banques centrales ont décidé d'injecter des milliards de dollars dans le marché monétaire.
Pourquoi ?
Parce que les banques ne se font plus confiance entre elles, chacune soupçonnant la voisine d'avoir dissimulé des avoirs un peu pourris genre titres adossés à des crédits hypothécaires américains sans le dire. Et la finance, comme toute l'économie d'ailleurs, repose d'abord sur la confiance, celle des banques entre elles pour la finance et celle des consommateurs et des entreprises dans leur avenir leur pays leur gouvernement ...etc pour l'économie.
Et quand les banques ne se font plus confiance elles ne se prêtent plus d'argent entre elles fusse pour quelque jours (marché monétaire).
Il n'y à qu'à voir cette banque allemande qui a fait un gros virement à Merryl Lynch pile au moment où celle-ci déposait son bilan! Les autres n'ont pas envie de faire pareil. On se fait virer pour moins que ça!
Cette injection n'est pas nocive par elle-même car il n'y a pas de création monétaire, elle risque même d'être juteuse pour les banques centrales.
Il en va tout autrement des rachats opérés par les pouvoirs publics américains (Fanny et Freddie voir ci-dessous) et maintenant la compagnie d'assurance AIG. Aucun investisseur privé ne voulant s'engager sans garantie du trésor américain celui-ci a été obligé d'y passer et l'argent qu'il y a mis il faudra le financer. Et l'addition risque d'être plus lourde que l'injection initiale de 70 milliards de dollars qui a été faite.
Les Etats-Unis vont donc émettre encore plus de bons du Trésor que les bons chinois et autres japonais ou pays producteurs de pétrole vont acheter bien gentiment et tout le monde sera content.
Cette crise va peut-être se résorber, souhaitons le, mais elle pourrait bien en annoncer de plus graves le jour ou certains se demanderont si les Etats-Unis sont vraiment aussi solides qu'on veut bien le dire et commenceront à se poser des questions sur leur solvabilité...
Pourquoi ?
Parce que les banques ne se font plus confiance entre elles, chacune soupçonnant la voisine d'avoir dissimulé des avoirs un peu pourris genre titres adossés à des crédits hypothécaires américains sans le dire. Et la finance, comme toute l'économie d'ailleurs, repose d'abord sur la confiance, celle des banques entre elles pour la finance et celle des consommateurs et des entreprises dans leur avenir leur pays leur gouvernement ...etc pour l'économie.
Et quand les banques ne se font plus confiance elles ne se prêtent plus d'argent entre elles fusse pour quelque jours (marché monétaire).
Il n'y à qu'à voir cette banque allemande qui a fait un gros virement à Merryl Lynch pile au moment où celle-ci déposait son bilan! Les autres n'ont pas envie de faire pareil. On se fait virer pour moins que ça!
Cette injection n'est pas nocive par elle-même car il n'y a pas de création monétaire, elle risque même d'être juteuse pour les banques centrales.
Il en va tout autrement des rachats opérés par les pouvoirs publics américains (Fanny et Freddie voir ci-dessous) et maintenant la compagnie d'assurance AIG. Aucun investisseur privé ne voulant s'engager sans garantie du trésor américain celui-ci a été obligé d'y passer et l'argent qu'il y a mis il faudra le financer. Et l'addition risque d'être plus lourde que l'injection initiale de 70 milliards de dollars qui a été faite.
Les Etats-Unis vont donc émettre encore plus de bons du Trésor que les bons chinois et autres japonais ou pays producteurs de pétrole vont acheter bien gentiment et tout le monde sera content.
Cette crise va peut-être se résorber, souhaitons le, mais elle pourrait bien en annoncer de plus graves le jour ou certains se demanderont si les Etats-Unis sont vraiment aussi solides qu'on veut bien le dire et commenceront à se poser des questions sur leur solvabilité...
mercredi 17 septembre 2008
Chopin Nocturne Op.9 No.2 (Arthur Rubinstein)
Le nocturne que jouait ma Grand-Mère...par le grand Arthur Rubinstein et on peut suivre sur la partition, c'est pas beau la technique moderne?
samedi 13 septembre 2008
LHC suite...Le traitement des informations
Allons un peu plus dans les détails. Il y a en fait deux anneaux dans lesquels on fait circuler des paquets de protons dans le premier anneau dans le sens des aiguilles d'une montre et dans l'autre anneau en sens inverse.
Dans chaque anneau on envoie un paquet de protons toutes les 25 ns (25 milliardièmes de secondes) et les anneaux se croisent en quatre endroits différents, ceux où sont situés les détecteurs. On crée donc des collisions de protons avec une énergie suffisante pour les faire éclater.
A chaque collision de nombreuses particules sont émises, des analyses des données des capteurs faites automatiquement au moment de leur production peremettent d'éliminer les phénomènes connus mais il restera tout de même une quantité d'informations assez considérable à traiter l'équivalent de 15 millions de CD sera produite chaque année.
Ces données doivent être recoupées entre elles en testant des milliers d'hypothèses pour arriver à la fin à savoir ce qu'il s'est passé dans la collision et si par exemple on a trouvé une particule particulière le fameux boson de Higgs qui a été imaginé théoriquement mais jamais observé.
Pour traiter toutes ces données on utilisera ce qu'on appelle aujourd'hui une grille informatique c'est à dire la mise en commun de milliers d'ordinateurs dans le monde entier. 11 centres de recherche en France vont y participer.
Tout cela prendra donc pas mal de temps et de travail pour beaucoup de chercheurs avant que les résultats ne soient disponibles.
Dans chaque anneau on envoie un paquet de protons toutes les 25 ns (25 milliardièmes de secondes) et les anneaux se croisent en quatre endroits différents, ceux où sont situés les détecteurs. On crée donc des collisions de protons avec une énergie suffisante pour les faire éclater.
A chaque collision de nombreuses particules sont émises, des analyses des données des capteurs faites automatiquement au moment de leur production peremettent d'éliminer les phénomènes connus mais il restera tout de même une quantité d'informations assez considérable à traiter l'équivalent de 15 millions de CD sera produite chaque année.
Ces données doivent être recoupées entre elles en testant des milliers d'hypothèses pour arriver à la fin à savoir ce qu'il s'est passé dans la collision et si par exemple on a trouvé une particule particulière le fameux boson de Higgs qui a été imaginé théoriquement mais jamais observé.
Pour traiter toutes ces données on utilisera ce qu'on appelle aujourd'hui une grille informatique c'est à dire la mise en commun de milliers d'ordinateurs dans le monde entier. 11 centres de recherche en France vont y participer.
Tout cela prendra donc pas mal de temps et de travail pour beaucoup de chercheurs avant que les résultats ne soient disponibles.
mercredi 10 septembre 2008
Pourquoi ?
Il convient de saluer aujourd'hui la mise en service du LHC le nouvel accélérateur de particules du CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire). Après 15 ans de travail il est maintenant opérationnel et va pouvoir commencer à donner ses premiers résultats. De quoi s'agit-il?
D'un anneau circulaire de 27 km de long enterré à 100m de profondeur dans une région campagnarde à cheval sur la Suisse et la France. Dans cet anneau qui a la taille d'une voie souterraine de train ou de métro un anneau interne de 2m de diamètre constitué en grande partie d'aimants et à l'intérieur un petit tube dans lequel les particules vont circuler.
Les particules circulent à une vitesse proche de celle de la lumière (300.000km/s) dans le vide et les aimants qui créent le champ magnétique sont à une température de -271° centigrades soit 2° Kelvin.
Ces particules arrivent sur une cible et provoquent donc des collisions qui permettent de casser les particules pour ensuite analyser ce qu'il s'est passé. Des détecteurs géants ont été installés en quatre endroits différents correspondant à différentes expériences possibles. Un détecteur c'est une machine de 30m de long et 15 m de haut pesant 10.000 tonnes.
Cette réalisation est remarquable à bien des points de vue.
Le gigantisme de l'opération d'abord et l'importance des défis techniques dans la conception et la réalisation.
La remarquable coopération internationale, des chercheurs de nombreux pays se sont mis ensemble pour parvenir à ce résultat au lieu de s'enfermer dans des concurrences stériles.
Et cette réalisation majeure est une nouvelle étape dans la quête permanente de l'humanité pour répondre à la question fondamentale :" Pourquoi?"
On attend en effet de cet outil des réponses sur des questions variées sur la structure de la matière, les relations matière énergie, le big bang, les trous noirs l'antimatière...
D'un anneau circulaire de 27 km de long enterré à 100m de profondeur dans une région campagnarde à cheval sur la Suisse et la France. Dans cet anneau qui a la taille d'une voie souterraine de train ou de métro un anneau interne de 2m de diamètre constitué en grande partie d'aimants et à l'intérieur un petit tube dans lequel les particules vont circuler.
Les particules circulent à une vitesse proche de celle de la lumière (300.000km/s) dans le vide et les aimants qui créent le champ magnétique sont à une température de -271° centigrades soit 2° Kelvin.
Ces particules arrivent sur une cible et provoquent donc des collisions qui permettent de casser les particules pour ensuite analyser ce qu'il s'est passé. Des détecteurs géants ont été installés en quatre endroits différents correspondant à différentes expériences possibles. Un détecteur c'est une machine de 30m de long et 15 m de haut pesant 10.000 tonnes.
Cette réalisation est remarquable à bien des points de vue.
Le gigantisme de l'opération d'abord et l'importance des défis techniques dans la conception et la réalisation.
La remarquable coopération internationale, des chercheurs de nombreux pays se sont mis ensemble pour parvenir à ce résultat au lieu de s'enfermer dans des concurrences stériles.
Et cette réalisation majeure est une nouvelle étape dans la quête permanente de l'humanité pour répondre à la question fondamentale :" Pourquoi?"
On attend en effet de cet outil des réponses sur des questions variées sur la structure de la matière, les relations matière énergie, le big bang, les trous noirs l'antimatière...
lundi 8 septembre 2008
Freddie Mac et Fanny Mae
Ce n'est le pas titre d'une bande dessinée mais le nom de deux sociétés américaines privées dont le rôle est d'acheter aux banques leurs crédits immobiliers pour leur permettre d'en proposer d'autres tout en satisfaisant aux ratios de fonds propres légaux. Elles détiennent environ 5.000 milliards de dollars de prêts hypothécaires américains soit la moitié du total existant.
Pour racheter ces prêts ces deux entreprises bénéficient d'une ligne de crédit garantie par le Trésor américain et émettent des obligations garanties par les emprunts achetés. De très nombreuses banques, dans le monde entier, détiennent des obligations de ces sociétés.
Le système est simple on fait financer la construction d'habitations aux Etats-Unis par des capitaux étrangers attirés par l'idée que l'Etat Fédéral est derrière et que donc c'est un placement sans risque.
Ces deux entreprises ont été pendant longtemps accusées d'avoir des comptes assez "opaques" curieux pour qui a une ligne de crédit garantie de l'Etat ! Curieux aussi que dans ces conditions tout le monde leur prête de l'argent en achetant leurs obligations.
Curieux aussi qu'en pleine crise le gouvernement américain ait assoupli leurs règles de fonctionnement pour relancer la machine des prêts hypothécaires.
Aujourd'hui plus personne ne leur fait plus confiance et donc n'est prêt à acheter leurs obligations. Comme les rentrées de leur portefeuille de prêts hypothécaires se raréfient elles ne sont plus en mesure de payer leurs échéances sur leurs obligations.
Leurs cours de bourse s'est effondré de la quasi totalité de leur valeur et ceux qui avaient placé de l'argent dans ces sociétés ont tout perdu.
La solution logique serait de les mettre en faillite, c'est ce qui arriverait à n'importe quelle entreprise normale dans cette situation.
Dans ce cas les fonds souverains se précipiteraient probablement pour se partager les restes mettant plus de la moitié du marché des prêts hypothécaires américains entre des mains non américaines.
Le gouvernement américain vient donc de décider de leur accorder jusqu'à 100 milliards de dollars de fonds propres ce qui revient à une quasi nationalisation.
Première question d'où va venir cet argent dans un pays ou le budget de l'Etat est en déficit chronique tout comme la balance commerciale? Réponse de la planche à billets ou en termes d'économistes de la création de monnaie. Cela va donc contribuer un peu plus au déficit du budget américain et à la faiblesse du dollar que nous allons payer encore.
Mais surtout on nous explique que sans cela tout le système financier s'effondrerait et que ce n'est pas acceptable. Et pourtant un bon coup de tabac dans le système financier aurait d'abord pour conséquence d'y mettre un peu d'ordre, de punir sévèrement tous ceux qui vivent, souvent trop grassement, de spéculations diverses (voir la Société Générale par exemple). Au lieu de cela on encourage tout ce petit monde à continuer tranquillement ses petites affaires comme si de rien n'était. Les bourses ne s'y sont d'ailleurs pas trompées qui ont aussitôt monté.
Il y a aussi dans la décision prise la peur de voir arriver des fonds souverains mais plus inquiétant encore ce serait la confiance dans la signature du Trésor américain qui serait remise en cause.
Aujourd'hui les banques du monde entier achètent les obligations émises par le Trésor américain pour financer son déficit budgétaire. Le jour ou le système financier ne fera plus confiance au trésor américain comme il ne fait plus confiance aujourd'hui à Freddie Mac et Fanny Mae c'est à une crise autrement plus sévère que l'on aura affaire.
L'économie mondiale est assise sur une bombe mais personne ne cherche de remèdes, ils seraient trop douloureux.
Pour racheter ces prêts ces deux entreprises bénéficient d'une ligne de crédit garantie par le Trésor américain et émettent des obligations garanties par les emprunts achetés. De très nombreuses banques, dans le monde entier, détiennent des obligations de ces sociétés.
Le système est simple on fait financer la construction d'habitations aux Etats-Unis par des capitaux étrangers attirés par l'idée que l'Etat Fédéral est derrière et que donc c'est un placement sans risque.
Ces deux entreprises ont été pendant longtemps accusées d'avoir des comptes assez "opaques" curieux pour qui a une ligne de crédit garantie de l'Etat ! Curieux aussi que dans ces conditions tout le monde leur prête de l'argent en achetant leurs obligations.
Curieux aussi qu'en pleine crise le gouvernement américain ait assoupli leurs règles de fonctionnement pour relancer la machine des prêts hypothécaires.
Aujourd'hui plus personne ne leur fait plus confiance et donc n'est prêt à acheter leurs obligations. Comme les rentrées de leur portefeuille de prêts hypothécaires se raréfient elles ne sont plus en mesure de payer leurs échéances sur leurs obligations.
Leurs cours de bourse s'est effondré de la quasi totalité de leur valeur et ceux qui avaient placé de l'argent dans ces sociétés ont tout perdu.
La solution logique serait de les mettre en faillite, c'est ce qui arriverait à n'importe quelle entreprise normale dans cette situation.
Dans ce cas les fonds souverains se précipiteraient probablement pour se partager les restes mettant plus de la moitié du marché des prêts hypothécaires américains entre des mains non américaines.
Le gouvernement américain vient donc de décider de leur accorder jusqu'à 100 milliards de dollars de fonds propres ce qui revient à une quasi nationalisation.
Première question d'où va venir cet argent dans un pays ou le budget de l'Etat est en déficit chronique tout comme la balance commerciale? Réponse de la planche à billets ou en termes d'économistes de la création de monnaie. Cela va donc contribuer un peu plus au déficit du budget américain et à la faiblesse du dollar que nous allons payer encore.
Mais surtout on nous explique que sans cela tout le système financier s'effondrerait et que ce n'est pas acceptable. Et pourtant un bon coup de tabac dans le système financier aurait d'abord pour conséquence d'y mettre un peu d'ordre, de punir sévèrement tous ceux qui vivent, souvent trop grassement, de spéculations diverses (voir la Société Générale par exemple). Au lieu de cela on encourage tout ce petit monde à continuer tranquillement ses petites affaires comme si de rien n'était. Les bourses ne s'y sont d'ailleurs pas trompées qui ont aussitôt monté.
Il y a aussi dans la décision prise la peur de voir arriver des fonds souverains mais plus inquiétant encore ce serait la confiance dans la signature du Trésor américain qui serait remise en cause.
Aujourd'hui les banques du monde entier achètent les obligations émises par le Trésor américain pour financer son déficit budgétaire. Le jour ou le système financier ne fera plus confiance au trésor américain comme il ne fait plus confiance aujourd'hui à Freddie Mac et Fanny Mae c'est à une crise autrement plus sévère que l'on aura affaire.
L'économie mondiale est assise sur une bombe mais personne ne cherche de remèdes, ils seraient trop douloureux.
Foot encore...
La France doit maintenant rencontrer la Serbie mercredi au stade de France toujours dans le cadre de la qualification pour la prochaine coupe du monde. Quelques joueurs ont répondu à la presse et notre gardien de but a eu cette déclaration:
"Face à la Serbie, il n'y a pas grand-chose à changer. J'ai été très peu sollicité".
Comme il vient de se prendre 3 buts contre l'Autriche on se demande combien il en aurait pris si il avait été sollicité!
"Face à la Serbie, il n'y a pas grand-chose à changer. J'ai été très peu sollicité".
Comme il vient de se prendre 3 buts contre l'Autriche on se demande combien il en aurait pris si il avait été sollicité!
La France touche le fond
"La France touche le fond" titre le Figaro à propos de la lamentable prestation de l'équipe de France de football étrillée par l'Autriche 1 3. A lire les commentaires optimistes du Président de la Fédération Française de Football il est probable qu'après avoir touché le fond...elle creuse !
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